Natasha St-Pier en concert — Diocèse de Viviers - Église catholique en Ardèche
Menu

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Diocèse de Viviers Diocèse de Viviers - Église catholique en Ardèche voir la suite
Navigation

Natasha St-Pier en concert

Après le succès de son album « Thérèse, Vivre d’Amour », Natasha St-Pier est en tournée pour présenter son nouvel album qui reprend les poèmes de Sainte Thérèse de Lisieux, « Aimer, c’est tout donner ». Elle se produira en l’église Sainte Thérèse de Guilherand-Granges les 1er et 2 décembre. A quelques jours de ces deux concerts exceptionnels, rencontre avec la chanteuse québécoise.

Il y a 5 ans, vous sortiez « Thérèse, vivre d’amour », pourquoi se replonger dans les écrits de Sainte Thérèse pour ce nouvel album ?
L’envie m’est venue à Noël 2017. A cette période, je faisais quelques concerts dans des églises avec les chansons de Thérèse. Et je me suis aperçue que chanter en église cela me manquait, mais refaire une nouvelle tournée avec un album qui était sorti 5 ans auparavant ce n’était pas possible. Je me suis donc demandée s’il n’y avait pas d’autres poèmes qui méritaient d’être mis en musique. Je me suis tournée alors vers Thomas et Benjamin Pouzin, du groupe de musique Glorious, avec qui je venais d’enregistrer Le Cantique des Cantiques.

Vous vous êtes produite dans des grandes salles mais vous dîtes que cela vous manquait de chanter dans les églises, pourquoi ?
Il y a une énergie, une ambiance très particulière. Les personnes ont peut-être une plus grande ouverture d’esprit, elles sont plus posées et s’attendent à recevoir aussi autre chose qu’un simple divertissement. Pour moi, en tant qu’interprète, chanter dans une église m’apporte quelque chose de plus que de chanter dans une salle.

Quel est le message que vous souhaitez transmettre à travers « Aimer, c’est tout donner » et à qui vous adressez-vous ?
Je m’adresse à tout le monde. Ce qui m’intéresse beaucoup chez Thérèse, c’est la petite voie qu’elle nous propose et qui est, je pense, la meilleure façon d’être heureux. Dans nos vies aujourd’hui, on a tous l’impression qu’il faut viser toujours plus haut. Certes c’est formidable d’avoir des buts, mais je trouve qu’être au quotidien présent dans chacun de nos actes, de les faire pour les bonnes raisons nous permet de nous recentrer sur les choses vraiment importantes et de les apprécier. A travers les poèmes de Thérèse, nous découvrons cette petite voie qui est accessible à tout le monde, peu importe notre religion. Il suffit d’être ouvert à notre spiritualité. Il suffit de se dire que nous ne sommes pas que des êtres de chair et d’os mais que nous avons aussi une grande part de nous même qui est spirituelle que nous devons nourrir.

Vous, comment vivez-vous votre spiritualité ?
Je la vis au quotidien. J’essaye de mettre en application les conseils de Thérèse. J’essaye de vivre une vie plus vraie, plus juste avec de l’amour, de la compassion. Je me pose aussi régulièrement, et c’est important de le faire, la question "pourquoi" : pourquoi je fais ca, pourquoi je veux faire ce voyage, pourquoi je chante ces chansons là, pourquoi je pars en tournée, etc. Et je m’assure d’avoir, derrière ce pourquoi, une raison qui a la consistance.

Avant « Thérèse, vivre d’amour », vous n’étiez pas dans ce registre musical là, pourquoi avoir fait ce virage ?
Je ne sais pas. C’est arrivé dans ma vie comme ça. Et c’est arrivé au bon moment. J’ai aimé Thérèse, son histoire, ses textes, et j’ai eu envie d’explorer tout cela. Je ne me suis pas tellement posée les questions pourquoi et comment.

Diriez-vous que vous vous êtes laissée porter par Sainte Thérèse ?
Oui exactement.

Vous avez lu tous les écrits de la Sainte Thérèse mais si vous deviez ne retenir qu’une phrase, quelle serait-elle ?
Il y en énormément ! C’est compliqué d’en choisir une mais moi qui prêche beaucoup sur la façon de vivre le moment présent, d’avoir confiance et de pouvoir s’abandonner, je pense à une très belle phrase de Thérèse : Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre ? Te prier pour demain, oh non, je ne le puis ! J’aime beaucoup cette phrase car elle nous montre la confiance qu’a Thérèse et en même temps l’abandon et le moment présent.

Propos recueillis par Mathilde Faivre d’Arcier

Les deux concerts de Natasha St-Pier les 1er et 2 décembre sont complets.