La Pastorale de la Syrophénicienne — Diocèse de Viviers - Église catholique en Ardèche
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La Pastorale de la Syrophénicienne

Le 9 mars 2019 s’est tenue la journée synodale de la Pastorale de la Syrophénicienne. Une journée pour prier, dialoguer, et trouver une manière de faire Église en partant de la Parole de Dieu. Retour sur ce samedi où les communautés chrétiennes locales du diocèse étaient au premier plan.

La Pastorale de la quoi ? de la Syrophénicienne ? Depuis la lettre pastorale de Mgr Jean-Louis Balsa, Avance au large ! en juin 207, nombreux sont ceux qui se questionnent sur cette pastorale et ce qu’elle est. Selon la volonté de Mgr Balsa, la Pastorale de la Syrophénicienne est le service des Laïcs en mission pastorale paroissiale. Celle-ci est mise en œuvre par les curés et les animateurs laïcs en mission ecclésiale paroissiale et/ou tous ceux qui œuvrent dans les communautés locales. Elle a pour socle l’Evangile de la Syrophénicienne (cf encadré). « Car cette dernière a été capable de faire bouger Jésus lui-même sur sa conception de la communauté qui finalement était fermée au Salut, incapable d’en entendre la demande. Nous allons, non pas vers une Eglise en miettes, mais vers une Eglise faite de ces miettes, comme ces restes des douze paniers après la multiplication des pains, à partir desquels Jésus constitue des communautés » selon les mots de Mgr Balsa dans Avance au large !. A partir de cette Évangile, tous les curés, les animateurs laïcs en Pastorale Paroissiale (ALPP), les relais locaux, les conseils paroissiaux, avec les responsables diocésains, ont pris prendre le temps de déterminer clairement et d’exprimer la vision du Salut dont la communauté chrétienne doit être porteuse. Ce 9 mars a dont été la journée où les conclusions de ces réflexions ont été rendues à Mgr Balsa.

Une matinée placée sous la prière et la rencontre

Ils sont venus de toute l’Ardèche pour cette journée festive ! Curés, prêtres, diacres, ALPP, paroissiens, tous se sont retrouvés en l’église Saint Thomas à Privas pour débuter cette rencontre par la Célébration de la Parole présidée par Mgr Balsa. Des chants de louange ont résonné dans toute l’église, la joie de prier ensemble était forte. Chaque participant avait une écharpe de couleur non pas pour des raisons d’esthétisme mais bien pour montrer la diversité des communautés dans le diocèse.
Le temps du déjeuner a été pour tous l’occasion de se rencontrer ou de se retrouver. En raison de la réalité du territoire du diocèse rare sont les fois où les communautés ont l’occasion de se retrouver ensemble.

Un après-midi de débats
Suite à la réflexion des différentes communautés 4 thèmes sont ressortis :
1- La Foi, comme un chemin de croissance
2- La Foi, en un salut donné
3- La Foi, dans une communauté ouverte
4- La Foi, en une nourriture qui sauve

A travers ces 4 thèmes, Mgr Balsa a interrogé les participants, des questions dont la finalité permettra à l’évêque d’écrire sa prochaine lettre pastorale.

Après les journées festives de la Pastorale des Premiers Disciples, du Jeune Homme Riche et de la Syrophénicienne, la Pastorale du Lavement des Pieds se retrouvera le 27 avril à Saint Péray. La Pastorale des Disciples d’Emmaüs proposera aussi sa journée d’échange le 4 mai à Viviers. A l’issue de ces rencontres, Mgr Balsa proposera alors une lettre pastorale pour l’Eglise en Ardèche de demain !

 

Des photos de la journée sont à retrouver ici

ÉVANGILE SELON SAINT MARC, chapitre 7
Jésus se rendit dans la région de Tyr. Il était entré dans une maison, et il voulait que personne ne sache qu’il était là ; mais il ne réussit pas à se cacher. En effet, la mère d’une petite fille possédée par un esprit mauvais avait appris sa présence, et aussitôt elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, de nationalité syrophénicienne, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille.
Il lui dit : « Laisse d’abord les enfants manger à leur faim, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. » Mais elle lui répliqua : « C’est vrai, Seigneur, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des petits enfants. » Alors il lui dit : « À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.